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©Tim Thee |
Un peu de Prévert, un peu de Tucholsky, de la poésie, rien que de la poésie. C'était en mars, au coeur du Printemps des Poètes. Invité par la librairie
La Courte Echelle, je m'étais installé dans le boudoir du couloir, entre la palissade et la grande vitrine. Le boudoir du couloir : un pied de nez aux travaux érigés sans crier gare devant la devanture fraîchement repeinte. Un lieu réinterprété avec malice. Un fauteuil en osier, un lampadaire, une fenêtre avec vue sur le monde...
Pour une pièce, je déclamais un poème, suivant le principe bien connu du juke-box. Les passants ont été nombreux à s'arrêter, charmés par l'inattendu et se laissant séduire par l'invitation. Rencontres, échanges, moments de grâce. Et puis il y a eu
Tim Thee le photographe, passant par hasard à vélo, capturant des images qu'il partage généreusement avec nous. Merci à lui !
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© Tim Thee
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